Sophrologie au cours ou après une maladie grave


 

 

Dans une maladie grave les symptômes comme la douleur, la fatigue chronique, les angoisses entraînent une influence considérable sur la vie personnelle, la vie sociale et bien sûr sur la manière de vivre sa maladie. Imaginons maintenant que la personne commence à faire de la sophrologie...Dans un premier temps, elle va commencer par souffler, s'accorder des moments pour respirer, pour rentrer en contact avec elle-même d'une façon différente. Elle va prendre conscience de ses sensations positives qui viennent de son corps, elle va se recentrer de plus en plus sur elle-même, ce qui  lui permettra de développer sa sensorialité dans la perception de son corps. Ensuite, elle portera attention sur les parties de son corps qui vont bien, ce qui contribue à un changement de perception. Grâce à la détente musculaire et à l'entraînement, à une respiration abdominale, elle va pouvoir agir aussi sur sa douleur. Les choses n'ont peut-être pas changé mais la manière de les vivre s'est modifiée : elle peut récupérer son énergie et se sentir moins fatiguée.

 

L'action de la sophrologie peut se manifester à différents niveaux :

         Gérer les troubles eux-mêmes : douleurs, insomnies, anxiété, peurs, désespoir, stress, sensation de fatigue, perte d'énergie...

         Gérer les effets indésirables : liés aux traitements médicaux (nausées,  sentiment de nervosité, troubles de mémoire..)

 

Le rôle du sophrologue est de permettre à la personne de devenir de plus en plus indépendante, de s'approprier la méthode pour pratiquer les exercices d'une façon personnelle.

 

 

La sophrologie peut exercer une action bien plus ample concernant :

 

         La réintégration du schéma corporel de la personne, puisque toute maladie grave représente une perte d'intégrité du corps, atteint dans l'une des parties, le travail sur l'intégration du schéma corporel prend ici toute son importance. La personne acquiert une image de son corps bien plus juste.

 

         L’attitude mentale positive, par exemple, concernant l'attente « Je ne supporte pas les effets indésirables de mon traitement » une attente de substitution plus positive serait « Je fais confiance à mon corps, j'apprends à substituer la sensation de la douleur par une autre sensation moins désagréable »

 

         La perception de la maladie: la personne participe à la prise en charge de sa maladie et intègre les soins dans un ensemble dynamique.Les a priori et les préjugés sont mis de côté.

 

         Devenir acteur :  au niveau psychologique l’entraînement sophrologique aide la personne à se prendre en mains.Car il est important d'agir sur le découragement, l'abandon, la personne apprend à mobiliser ses ressources internes.

 

         Développer  une meilleure image de soi et l'estime de soi




Séances de groupe ou en individuel